Parasite hôte génétique
Sur la branche du pommier ou du peuplier la boule de Gui est fixé par un suçoir, l’haustorium, le gui prélève l’eau et les sels minéraux dans les vaisseaux du xylème pour sa photosynthèse, c’est un hémiparasite épiphyte. L’étude des cuscutes, des holoparasites des plantes cultures maraîchères, par l’haustorium prélève eau, sels minéraux et substances organiques de la plant hôte. Il s’agit d’une coopération entre les deux. La cuscute a un gène pour élaborer l’haustérium, ce suçoir entre le parasite et l’hôte, et un gène qui programme un microARN qui stoppe l’ARN messager de l’hôte programmant une protéine qui empêche le flux de la sève vers le parasite . Peut on parler de nuisance ?Un exemple d’épirhize, Le Thesium humifusum subsp. divaricatum qui parasite les racines de Fumana procumben Pour découvrir le monde des parasites, des échanges insoupçonnés entre le parasite et son hôte
ESPèces, revue d’histoire naturelle n°35 2020 plantes parasites par C.Dabonneville.