Gui commun, Verquet, Vert de pommier, Bouchon, Gui des feuillus , Bois de la Sainte- Croix, Blondeau
Viscum album L.
Le Gui parasite des arbustes, Robiniers, Pruniers, Peupliers, Pommiers et très rarement des Chênes, il est généralement dioïque. Il montre une ramification dichotomique due à l’avortement du bourgeon terminal aux profit des deux autres latéraux, les feuilles sont en spatule, épaisses et coriaces, d’un vert jaunâtre comme les tiges. A la fin de l’hiver les fleurs se forment aux ramifications, les femelles jaunâtres, petites groupées en glomérule, un style très court, les mâles ont des anthères sessiles. Les fleurs femelles sont suivies de baies blanches à la chair visqueuse, riche en viscine, elles mûrissent et tombent la troisième année. Il apparaît sur les branches parasitées en touffes arrondies de 41 à 50 cm de diamètre. C’est un hémi-parasite car il est chlorophyllien, cependant ses racines puisent dans les vaisseaux de l’arbre la matière minérale. Autrefois la substance visqueuse des fruits servait préparer une glu pour piéger les oiseaux. Chez les Celtes, seul le Gui du Chêne robur était l’objet de cérémonies. Le Gui a gardé son caractère symbolique chez les chrétiens, » Bois de la Sainte Croix » (Arbustes de Jacques Brosse) . Famille des Santalacées. Le gui a de nombreuses applications médicales, attention tout est très toxique, voir mortel, car riches en alcaloïdes.